Retrouvons nos couteaux suisses, pour découper ensemble le virus

Je lis que le coronavirus a plutôt de l’embonpoint, par rapport aux autres virus, avec ses 125 nanomètres de diamètre. Quand bien même, il ne doit pas être  si facile que ça à découper, sauf à disposer des bonnes lames. Et pour çà je compte sur la seule arme que j’aime, le couteau suisse. 

L’heure du déconfinement approche. Vient donc le moment crucial où j’aimerais être bien équipé, avant de ressortir . Alors un bon couteau, c’est toujours utile. D’autant que j’ai des doutes sur les mesures qu’on nous propose. Les gestes barrières, les masques cousus par des mains bénévoles, c’est bien, mais pas assez. Les traitements, les vaccins, on les attendra encore longtemps . Quant à la promesse faite par notre président de changer sa façon de diriger … vous y croyez, vous ?

Ce que les media nous martèlent, avec cette fois une grande efficacité, c’est le besoin de relancer la machine économique . A tout prix et sans tarder. Avec la volonté afichée de rattraper le retard pris par l’économie. Mais bon sang le retard sur quoi, c’est déjà ma question . Parce que quand on va relacher les forces vives de la nation et les remettre au travail, je crains que leurs moyens de protection soient ceux d’Adam et Eve. Et que le carnage reprenne, de plus belle.

Un grand risque pour les actifs , et aussi pour les personnes à risque, qu’on voudrait reclues et patientes en attendant  d’être contaminées. J’ai entendu que je devais vérifier mon statut, peut-être bientôt l’afficher. Et pourquoi pas en jaune ? Je manque de réponses . Alors si je dois faire sans, je me donne un temps à réfléchir, voire à méditer . Même nos députés s’y mettent, à 300€ la séance. Je ne serai pas aussi dispendieux.

Je manque d’optimisme, vous me direz. Alors qu’à cela ne tienne, j’ai je ressors mon vieux couteau suisse du tiroir. Ami oublié de ma jeunesse, vecteur des souvenirs m’aidant à retrouver confiance. Pendant cette pandémie, je dois miser sur soi-même et ses proches. On nous a prévenus : on est en guerre. A nouveau. L’humanité pourrait-elle enfin se solidariser  autour d’une vision juste et efficace ? Permettez-moi d’en douter, quand j’entends les voix des mondialistes qui nous ont rendu si vulnérables reprendre de la hauteur sans aucune vergogne.

La noyade évitée, grâce à mes proches et à mes nouveaux héros

J’ai vraiment souffert de la montée en puissance du virus, au début de la pandémie. Trop souvent accroché aux messages diffusés en boucle sur l’écran de  télévision, je n’ai pas compris que la dégradation de mes capacités musculaires et cognitives serait aussi rapide. Je ne percevais pas le risque pris à suivre les mesures qui nous seraient dictées par les politiques . Je subissais. Et puis mes proches, famille et amis, ont été là pour me faire prendre conscience du vrai risque à rester replié sur soi. Un coup de fil, un cyber apéro sur whats’app, un échange par mail, tout ça m’a fait de bien. Que tous en soient remerciés, du fond du coeur. 

 Et puis aussi, j’ai découvert mes nouveaux héros, ceux qui ont eu assez de courage pour se révéler dès que l’état d’urgence à été déclaré. Personnels des hopitaux ou des Ehpads, caissières de supermarchés, éboueurs, je vous tire mon chapeau. Vous avez montré la voie avec votre courage admirable. Aujourd’hui, je veux essayer de me ranger à vos côtés. J’ai bien conscience de ma fragilité, mais la cause qui nous occcupe a besoin du plus grand nombre, alors j’en serai, quitte à n’avoir dans la poche et comme seule arme le couteau suisse que j’ai sorti du placard, et dont vous me direz ce que vous en pensez. Merci d’avance.

C'est le moment pour nous tous, à risque ou pas, de retrouver muscles et esprit

Je repense ma vie à chaque instant, guide par mon imagination
Je m'attache à rester actif, au contact des belles choses

Voici pour commencer quelques une de mes lames, exposées. Je suis prêt à les échanger avec celles que vous me proposerez. Toutes sont interchangeables, c’est une chance.

J'écoute les poètes et les artistes
Je sortirai mon couteau suisse du placard le plus souvent possible. Autour d'une bonne table, entre amis, on saura développer du bonheur
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