Hier à l’Anumby nous avions la visite de Henri Christophe. Il est venu nous présenter son projet de vie, à savoir définir et donner corps au concept d’une maison individuelle réalisée en filière bois qui réponde à deux concepts qui font sens. D’abord  une conception et une utilisation respectueuses de l’écologie. Et ensuite une ergonomie d’utilisation facilitée par la domotique, avec notamment la prise en compte des besoins spécifiques des personnes handicapées, ce qui ne peut que me plaire.

Avant que j’oublie, le site de Henri est à l’adresse www.villa-ecojade.com, il mérite vraiment qu’on le visite, d’abord pour apprendre, et ensuite pour soutenir le projet, vous allez comprendre.

Parce qu’en effet Henri a tout investi dans son projet de maison, et il l’explique avec une sincérité touchante. On sent chez cet ingénieur qui a du beaucoup voyager à la fois le poids des difficultés qu’il a du rencontrer, vite mis au second plan par l’optimisme et la confiance dans la vie qu’il leur faut, à lui, sa femme et son fils pour construire leur maison idéale de leurs mains. Et quand on met autant d’énergie à vouloir faire aboutir un projet, il ne peut que séduire en retour.

Vous en saurez plus en contactant vous-mêmes Henri. Sur le fond, j’ai beaucoup appris de sa présentation des principes pour construire en faveur de l’écologie, mais j’avoue avoir eu plus d’interrogations sur sa vision d’une maison connectée à l’Internet, quand il s’agit de faciliter la vie de ses habitants. Évidemment parce que c’est un sujet qui me tient personnellement à coeur, et que je milite pour une protection de la sphère privée vis-à-vis des menaces d’espionnage de nos instants de vie par les grands monstres de l’internet, dont Google, qui a beaucoup été cité par Henri, et auquel je fais moins confiance qu’à la communauté opensource et aux projets de logiciel libre en général.

J’ai promis d’apporter à Henri le soutien de www.philsite.fr. Ce qui est bien modeste en regard des supports économiques qu’il a déjà mobilisés pour l’aider à terminer sa maison, et à donner corps à son projet économique. Mais les petits ruisseaux forment les grandes rivières, n’est-ce-pas ?